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laver ses cheveux 

dans la neige

derrière la porte

quand tu es nue

cet endroit

comme une semaine d’hiver

un pied blanc 

sur le carrelage

au bord de l’eau

elle invente sa vie

de souvenirs fragiles

les jours défaits

l’eau froide grimpe

le long de son corps 

flou

respirer un paysage blême

l’infini en équilibre

ta robe

sur une chaise de bois gris

la lumière et ses remous

les gens qui jamais ne meurent

les choses froissées

cet endroit de nous     

que personne ne sait

 

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