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Lo Moulis s’assoit par terre, se trompe souvent
griffonne, capture, écoute, rature, dérive dans les marges, rêvasse, lambine, 
ramasse des poussières des fils, arpente les espaces flous, marche le nez en l’air, 
hésite, 
grave le métal, imprime, explore ce qui disparait, l’irrésolu, les cheveux, 
l’incertitude, les lisières, n’a pas peur des surprises, 
écrit dans des carnets, sur le bout de papier qui vient, 
parfois dans des revues , des anthologies - Le festival Permanent des Mots (Tarmac), 
Les Impromptus, les Éditions de l’Aigrette, PoésieMuziketc, Revue méninge, Pourquoi viens-tu si tard

Un travail de dépeçage. Aller vers l’ombre… les ossements
Raboter, qu’il ne reste, presque, que la perte, la disparition la chute, l’intense
la parole silencieuse qui sonde la part obscure de soi …

Elle s’attarde sur les choses sans importance et le ciel, les paradoxes
fait son nid dans la lenteur du monde. 

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